Cet amendement, d'un montant record, a été présenté par les groupes PS et PRG-MUP lors de la séance budgétaire du Conseil régional consacré à l'emploi et la formation professionnelle. Le dispositif entrera en vigueur au 1er janvier. Ces emplois d'avenir sont réservés à l'ESS et cible les moins de 26 ans en zones urbaines sensibles (ZUS) ou en zone frappée par un chômage de masse. L'Ile-de-France compte 157 ZUS.
Les 10 millions d'euros sont scindés en deux masses : 1,5 million d'euro pour la formation, "qui rassure l'employeur et peut déboucher sur une pérennisation de l'emploi", a souligné Guillaume Balas (PS), et 8,5 millions d'euros qui serviront à compléter la rémunération des emplois d'avenir recrutés par les associations. En effet, l'Etat prendra en charge 75 % des salaires de ces emplois. "Dans un secteur comme l'ESS, les 25 % qui restent peuvent poser problème. Sans aller jusqu'à la gratuité de l'emploi, il faut les aider", a expliqué M. Balas.
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