"Il y a trop de Parisiens qui sont chassés de la capitale (...). Etre obligés de partir, pour des raisons économiques, ou parce que la famille s'agrandit, et qu'on ne peut plus rester alors qu'on voudrait rester, ça n'est pas bon", a estimé la candidate à la primaire de l'UMP sur France Inter. Alors qu'il lui est fait remarquer que la capitale a gagné des habitants depuis 2001, l'ancienne ministre répond : "Vous savez bien que c'est le solde démographique, et ça ne correspond pas à toutes les réalités individuelles". Le député-maire de l'Essonne a regretté le déclin de "l'attractivité" de Paris.
"En un an Paris est passé de la 6e à la 10e place" en ce qui concerne les "investissements étrangers dans les grandes villes", assure NKM, se fondant sur une étude du cabinet d'audit et de conseil KPMG. Le député-maire de l'Essonne a aussi critiqué la hausse des impôts depuis l'arrivée de la gauche à la tête de la capitale, en 2001. "Vous savez de combien a augmenté le budget communication de la Ville de Paris ? Sur la dernière décennie, 166 %, en doublant le nombre de personnels à la direction de la communication", a-t-elle dit.
Interrogée sur le projet controversé des voies sur berges, NKM ne dit pas qu'elle rouvrirait la voie express rive gauche aux voitures. "Mon tempérament n'est pas à détruire ou à casser. Il est à construire. Il n'est pas à pratiquer une politique de l'essuie-glace qui reviendrait à défaire ce qui a été fait", affirme-t-elle.