Le 16 octobre dernier, le professeur Samuel Paty a été décapité pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, un « attentat islamiste caractérisé » qu'a dénoncé Emmanuel Macron. Pour Valérie Pécresse, « il va falloir frapper très vite, très fort, il va falloir assurer la protection de nos enseignants », ajoutant que « ce n'est pas l'Education nationale qui arrivera à le faire, c'est la police et la justice ».
Faciliter le signalement des professeurs et de leurs élèves
« C'est pour cela que je demande une cellule police-justice de signalement » pour « nos enseignants, dès qu'ils font l'objet de menaces, de pressions de la part des élèves ou de leur famille », a-t-elle poursuivi.
Des cellules qui devraient aussi être mises à la disposition des élèves, a précisé la présidente du conseil régional d'Ile-de-France, rappelant le cas de Mila, une adolescente harcelée pour avoir critiqué l'islam sur les réseaux sociaux.
Le Premier ministre Jean Castex a quant à lui indiqué dans le JDD travailler à « une stratégie de riposte encore plus ferme, plus rapide et plus efficace quand un enseignant subit des menaces ». Au-delà, Valérie Pécresse juge qu'« il faut faire reculer l'islamisme, aujourd'hui il est dans nos écoles. Il faut assumer des principes très forts », et ce dès la rentrée. « Le lundi 2 novembre, il devrait y avoir une journée pédagogique entièrement consacrée à la liberté d'expression dans chaque classe », pour pouvoir « parler du droit de caricaturer et montrer des caricatures », a-t-elle estimé. En outre, « on doit interdire toute association qui se réclame de l'islam et qui ne condamnerait pas publiquement ce crime abject », prône la présidente de la Région.