La SGP attendait l'inscription pour 2015 dans la loi pluriannuelle des finances présentée d'une ligne budgétaire d'un milliard d'euros, destinée à lui permettre de lever des emprunts pour le financement de la rocade du Grand Paris Express d'un coût total de 20 milliards d'euros, dont 4 milliards de fonds propres.
"Cette décision empêchera de lancer les études et les travaux mais aussi et surtout de lever les emprunts nécessaires pour le financement global de cette double boucle", s'est ému Patrick Bernasconi, président de la FNTP.
"C'est un très mauvais signal à double titre: pour les Franciliens, pour qui ce projet promettait, en modernisant le réseau de transport, de rendre le territoire compétitif à l'échelle internationale et de renforcer l'attractivité des pôles de développement économique; pour les entreprises de travaux publics qui sont fortement mobilisées sur ce projet", a déploré la FNTP.
La FNTP a rappelé que 10 000 emplois non délocalisables seront concernés chaque année durant la durée des travaux.