"Ce rapport est fait à charge pour démontrer qu'il faut tout faire au Nord, au Sud et à l'Est", a dénoncé M. de Mazières à l'AFP, "L'Ouest est complètement oublié, à l'exception de Saclay". "Il n'y a pas un mot sur le plateau de Satory, qui fait pourtant partie de l'Opération d'intérêt national de Saclay, il n'y a pas un mot sur le Mantois, même sur La Défense il y a juste une liste des trains qui y arrivent pour dire qu'il n'y a pas besoin de faire plus", a-t-il ajouté.
Un rapport du haut fonctionnaire Pascal Auzannet remis jeudi à la ministre de l'Egalité des territoires Cécile Duflot a révisé à la hausse le coût du projet (30 milliards au lieu de 20,5) et esquissé plusieurs scénarios dont le plus convaincant conclut à un report de la fin des travaux à 2030, au lieu de 2025, et à une révision du plan de financement. "Ce rapport nous dit que ce sera peut-être pour 2030 et encore, si les collectivités ajoutent au pot", a déploré l'élu divers droite, rappelant que le projet est notamment financé par une taxe sur l'immobilier de bureaux. "L'ouest de l'Ile-de-France et les Yvelines sont extrêmement taxées", a-t-il dit, estimant que cette imposition empêche actuellement "d'ouvrir de nouveaux bureaux" et est "en train de couper le moteur qui marche". "On va créer à nouveau des territoires déséquilibrés", a averti M. de Mazières, qui regrette que ce "beau projet se vide de sens".