Dans un communiqué, le GFI qui regroupe 18 unions et fédérations nationales sectorielles de l'industrie, a "déploré le manque de transparence dans cette concertation" et s’est "alarmé de ce nouveau prélèvement sur l'industrie qui affectera sa compétitivité".
Le GFI a appelé les pouvoirs publics à réaliser une étude d'impact détaillée du projet sur la compétitivité et l'emploi.
"Le secteur industriel manifeste de fortes réserves face au projet de taxe carbone domestique envisagée dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2014, qui handicaperait lourdement sa compétitivité", a déclaré Pierre Gattaz, président du GFI, et futur président du Medef.
"Une taxe carbone franco-française n'aurait qu'un effet très marginal sur le climat", a affirmé M. Gattaz, qui souligne que "l'industrie en France a déjà réduit de 30% ses émissions de gaz à effet de serre depuis 1990" et que "la France ne représente que 1,2% des émissions de CO2 mondiales".