Pour le CJD, « cet amendement va fortement impacter les PME qui représentent 80 % de l’emploi en France. Les entrepreneurs auront dorénavant plus intérêt à créer à l’étranger qu’à investir en France pour développer de nouveaux outils et favoriser l’emploi. Sans parler des investisseurs qui se détourneront encore plus des entreprises françaises, alors qu’elles sont déjà sous-capitalisées. Cette mesure reflète un non-sens total entre une volonté de développer de l’emploi et des freins fiscaux empêchant les entrepreneurs d’investir dans les entreprises.
L’entrepreneur qui investit l’ensemble de son patrimoine, de son temps, de son énergie et de son savoir-faire dans son projet d’entreprise doit pouvoir espérer un rendement en ligne avec cette prise de risque. D’autre part, il ne peut élaborer une stratégie d’entreprise dans un environnement législatif aussi instable où tout est remis en cause à chaque Loi de Finances, décret ou ordonnance ».
Comme le souligne Richard Thiriet, président du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, « l’absence de concertation va démotiver les chefs d’entreprise qui se battent pour créer et maintenir des emplois pérennes sur leurs territoires ».