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Trois journalistes du magazine ont ingéré de l'alcool jusqu'à arriver à une alcoolémie proche de 0,5 g/l de sang (la limite légale), mesurée avec l'éthylomètre équipant les forces de l'ordre. Les cobayes ont ensuite soufflé dans 17 modèles différents d'éthylotests, douze électroniques et cinq chimiques. Seuls deux éthylomètres chimiques sur cinq étaient fiables. Quant aux modèles électroniques, "certains se sont révélés dangereux, allant jusqu'à indiquer une mesure négative pour un taux réel de 0,8 g/l d'alcool dans le sang!". Cinq modèles ont obtenu une note de 0 sur 20 en "fiabilité des mesures". Auto Plus constate qu’aucun des dispositifs non fiables n'était homologué NF, ce qui donne à penser que "la norme NF est un gage de fiabilité pour les éthylotests, tant chimiques qu'électroniques". Par ailleurs, "avec les ballons, se pose un problème de lecture du résultat lorsque le taux d'alcool est proche du seuil légal". La présence d'un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, à l'exception des cyclomoteurs (moins de 50 cm3 et 45 km/h maximum). A cause des difficultés d'approvisionnement, la verbalisation en cas d'absence (11 euros) a été reportée au premier mars 2013.