Tout au long de ces derniers mois, de nombreux acteurs institutionnels et économiques ont réfléchi à la possibilité d’une candidature de Paris et du Grand Paris à l’exposition universelle 2025. Le 29 octobre dernier, la mission d’information parlementaire consacrée à ce projet apportait des recommandations favorables à celui-ci. A l’initiative de Jean-Louis Missika et Jean-François Martins, adjoints à la Maire de Paris, le Conseil de Paris vient donc tout juste de décider unanimement de soutenir officiellement la candidature de la ville.
L’exécutif municipal voit dans cette candidature trois potentiels échos qui pourraient grandement profiter à la capitale. En premier lieu, il rappelle que l’exposition universelle 2025 représenterait « une occasion unique de mettre en valeur le patrimoine, les savoir-faire industriels et technologiques, ainsi que l’écosystème de l’innovation » de la ville. A l’évidence, elle permettrait aussi d’accroître l’attractivité économique et touristique de Paris, tout en promouvant sa qualité d’accueil. Enfin, l’événement aurait le mérite de poser « un acte fondateur de la métropole » et d’initier un nouveau modèle d’organisation, en ce que, comme l’indique le communiqué, « l’ambition est d’aboutir à un projet polycentré, qui concerne Paris intramuros, mais aussi le Grand Paris et les métropoles régionales ».
Des répercussions favorables qui ne font aucun doute. On se souvient de l’héritage laissé par l’exposition universelle de 1889 qui se tenait à Paris : la Tour Eiffel, construite pour l’occasion, n’avait finalement jamais été démontée, devenait bientôt le symbole incontesté de la capitale.