"La France exprime ses regrets quant à l'exécution survenue au Japon de deux détenus, Sachiko Eto et Yukinori Matsuda", a indiqué Vincent Floréani, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères. Le 9 octobre, la France doit lancer officiellement une campagne en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort.
"La France exhorte le Japon à rétablir le moratoire de fait observé en 2011 et à poursuivre le débat national engagé sur l'avenir de la peine de mort", a ajouté M. Floréani. Le Japon n'avait procédé à aucune exécution en 2011, une première depuis près de 20 ans. Mais en mars 2012, les exécutions ont repris. Le Japon est avec les États-Unis la seule démocratie occidentale industrialisée à mener des exécutions capitales, ce qui leur vaut des protestations régulières des gouvernements européens et d'organisations de défense des droits de l'Homme.