L'étude menée dans la capitale "permettra d'aller beaucoup plus loin dans les travaux existants de compréhension des caractéristiques et des sources de ces polluants émergents", que leur taille infime rend difficiles à détecter, a expliqué la mairie. Elle intervient alors que l'OMS doit prochainement émettre des recommandations sur les particules ultrafines, encore peu réglementées. Or, « selon les études médicales récentes, ces molécules ont un impact important sur la santé, du fait de leur capacité à franchir les barrières des tissus et à pénétrer dans l'organisme », souligne la mairie.
Cette étude, réalisée avec des spectromètres granulomètres à mobilité électrique (SMPS), des appareils capables de mesurer les particules comprises entre deux et 800 nanomètres, sera fondée sur des mesures réalisées dans quatre endroits de la capitale, dont les Halles en plein centre, les Grands Boulevards et le périphérique, pendant cinq mois, au printemps 2022. La Ville de Paris a financé trois appareils de ce type pour doter Airparif, également aidé par la Région Ile-de-France.