Cela fait déjà vingt ans que, chaque automne, la grande famille des entrepreneurs a l'opportunité unique de se réunir et de rencontrer des experts de la création et du développement d'entreprise. Le Salon SME leur offre ainsi l'occasion de se former, d'être conseillés et de développer leur réseau professionnel.
Un salon en lien avec la conjoncture
Le Salon SME (Solutions pour Mon Entreprise) propose aux entrepreneurs toutes les solutions pour lancer, gérer et développer leur activité. Un service précieux pour les milliers d'entrepreneurs français, dont le nombre ne cesse d'augmenter.
De fait, 591 000 entreprises ont été créées en 2017 selon l'Insee, et le début d'année 2018 connu un véritable boom avec près de 355 000 créations (+19 % par rapport à 2017).
D'ailleurs, le Premier ministre saluait « le sens du risque, le goût de l'innovation et de la débrouillardise que partagent les entrepreneurs qui contribuent à changer le visage de la France », lors du Salon des entrepreneurs en février dernier.
La politique gouvernementale se réjouit de la croissance entrepreneuriale française et la soutient vivement. Avec une augmentation de 5 % d'entreprises créées par rapport à 2016 et un Français sur quatre (soit plus de 13 millions) qui envisage la création ou la reprise d'une entreprise,
« le regard des Français sur l'entreprise et l'entrepreneuriat est en train de se transformer », a souligné Édouard Philippe.
Ces chiffres confirment la fameuse « transition entrepreneuriale » constatée depuis vingt ans par Alain Bosetti, le fondateur du salon SME.
Cet événement « pop-up store de l'entrepreneuriat » existe sous deux formats. D'abord le Salon SME de Paris, l'événement des créateurs et des dirigeants de start-up et TPE, dont la 20e édition est organisée début octobre au Palais des Congrès. Ensuite, SME Online, le salon virtuel permanent pour les entrepreneurs, placé sous le haut patronage de Bruno Lemaire, ministre de l'Économie et des Finances.
Les inscriptions à ce salon en ligne sont gratuites (www.salonsme-online.com). Si les différents webinars des années précédentes sont accessibles tous les jours et peuvent être visionnés à la demande, les visiteurs sont invités à la 4e édition, le 26 mars 2019, pour participer aux échanges et ateliers en direct.
Une 20e édition sous le signe du progrès
Placée sous le signe du progrès, l'édition 2018 du Salon SME propose un programme complet à ses visiteurs, les aidant à prendre le virage économique et digital pour déployer au mieux leur potentiel.
Ils pourront ainsi affûter leurs pratiques digitales avec des ateliers animés par des représentants de l'Afnic, Google, Instagram, Microsoft ou encore Orange. Ils pourront aussi étudier les opportunités de financements avec France Active (réseau pionnier de la finance solidaire), la Banque de France, BNP Paribas, le CIC, la Caisse d'épargne ou le Crédit Mutuel, et tout comprendre sur les implications du prélèvement à la source auprès d'experts-comptables spécialisés.
Le monde du droit sera aussi présent aux côtés du monde du chiffre. Les problématiques juridiques des petits entrepreneurs sont diverses et variées. Cependant, on retrouve des thématiques classiques comme le choix de la forme et la rédaction des statuts de l'entreprise, la création des contrats de travail, la clôture des comptes, la séparation entre associés ou encore la dissolution de l'entreprise.
La visite du salon pourra ainsi être l'occasion pour les participants de se faire conseiller par des experts, des réseaux d'accompagnement, de rencontrer des franchiseurs passionnés, d'évaluer les solutions de portage salarial, ou bien de faire le point sur leur protection sociale.
Cette édition comporte trois temps forts personnalisés : le « Lundi de la franchise » et la 7e édition de la « Journée des Femmes entrepreneures » lundi 1er octobre, et la 6e édition de la « Journée des jeunes entrepreneurs », mardi 2 octobre.
Pour la plupart des entrepreneurs chevronnés, une énorme dose d'énergie, de pugnacité et de positivisme est nécessaire pour réussir, mais il faut surtout un bon réseau et de l'accompagnement.
« Des choses ont changé. Les projets sont beaucoup plus mûris qu'ils ne l'étaient il y a 25 ans, grâce à un microcosme d'accompagnement », estime Didier Kling, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris - Île-de-France.
En effet, les institutions spécialisées dans l'accompagnement des créateurs d'entreprise se comptent par dizaine. En outre, les clubs entrepreneuriaux et les salons comme SME se développent aussi.
Le digital comme préoccupation majeure
Aujourd'hui, le digital semble être la préoccupation majeure des entrepreneurs. C'est pourquoi une des conférences phare du salon s'intitule « Mais comment font-ils pour être si influents sur le web ? ».
Ceci-dit, ce ne sont pas des problématiques ou des réformes pointues comme la bonne mise en application du RGPD ou du prélèvement à la source qui les inquiètent. « Pour ne rien vous cacher, je n'ai pas constaté que nos clients soient très concernés par ces sujets, alors qu'ils sont pourtant clés », confie Christophe Godeau, président de Kandbaz, un des premiers partenaires du salon SME.
« La plupart des questions qu'on nous pose dans nos centres qui tournent autour du digital sont : est-ce que mon site est responsive ? Comment communiquer avec mes clients ? Dois-je me lancer dans la publicité sur le Net ? Dans le référencement ? l'achat de mots-clés sur Google ? », illustre Christophe Godeau, président de Kandbaz, un des premiers partenaires du salon SME.
Créée en 2007, sa société « propose à ses clients un bouquet de services de façon à ce qu'ils puissent se concentrer sur leur business ». Elle fournit ainsi aux créateurs d'entreprise et aux TPE un « camp de base » composé d'une adresse postale et de services de « backing » répartis en quatre caps : juridique, gestion de pilotage, digital et relation client.
« C'est pourquoi notre slogan est “plus qu'une domiciliation, un Kandbaz“ car l'idée est que l'on puisse livrer tous nos services », commente Christophe Godeau.
Côté juridique, la société fournie des services au moment de la création, puis aide le dirigeant tout au long de la vie de l'entreprise « qu'il s'agisse de formalités, d'un changement de gérant, de la gestion des parts sociales, etc. ».
Sur la partie gestion de pilotage, Kandbaz propose « un outil permettant aux clients de se connecter et d'avoir leur suivi de dépenses, factures et devis, en temps réel, grâce à la synchronisation avec leur compte bancaire ».
Mais la société est surtout fière de son pack digital composé d'une adresse mail, d'un site internet de 7 pages, d'une fiche Google my business, et de l'animation d'une page Facebook. « Des outils simples et techniques pour démarrer », qui ont un véritable « succès auprès des clients », dont beaucoup de commerçants, de professions artistiques, de professions tertiaires, ainsi que des professions libérales et une grande partie de professions du bâtiment. Un vaste échantillon représentatif des TPE françaises.
« Notre point d'entrée avec nos clients est la domiciliation d'entreprise », explique Christophe Godeau qui vient de s'associer à Legalstart.fr, la plateforme pionnière des legaltechs françaises, pour proposer aux entrepreneurs un nouveau service de domiciliation dématérialisée. Les entrepreneurs n'ayant pas encore de locaux ou de bail pourront ainsi, depuis la plateforme Legalstart.fr, domicilier directement leur entreprise dans un des 12 centres Kandbaz présents à Paris et sur le territoire français, et directement intégrer cette adresse dans leurs statuts, pour créer leur entreprise en un temps record. Un service intéressant pour les futurs créateurs en visite au salon.