Les 185 participants, âgés 18 à 87 ans et venant de toute la France, vont échanger ensemble sur la question de la fin de vie, durant 27 jours. Avant de commencer les divers ateliers et tables rondes, le premier jour était en partie consacré aux discours de lancement de cette convention citoyenne, deuxième du nom, après celle portant sur le climat.
La Première ministre Élisabeth Borne, accompagnée d’Olivier Véran, ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement, et d’Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, sont venus représenter le Gouvernement.
Un débat « sensible » mais nécessaire
Le sujet de la fin de vie n’est pas un thème évident à aborder, « il y a peu de sujets plus sensibles et graves que celui qui vous a été confié. C’est une question délicate et personnelle », a reconnu Élisabeth Borne au début de son discours. Les 185 participants vont participer aux interventions de professionnels de la question et à de grands moments de débats. « C’est parce que les échanges seront sincères et que tous les points de vue pourront s’exprimer, que vos propositions feront échos aux attentes et aux interrogations des Français. Le dialogue et l’échange sont toujours la meilleure option ».
« Face au travail qui vous attend, je n’aurais qu’une recommandation : soyez libres de vous émanciper des idées reçues, de dire vos doutes, vos désaccords, de partager vos expériences, de vous laisser convaincre, et bien sûr, surtout, de défendre vos opinions, vos convictions, dans le souci du bien commun », a-t-elle conclut.