Alors que la crise énergétique enfle, entraînant, entre autres dommages collatéraux, la remise en exploitation probable de nombreuses mines de charbon, alors que le nucléaire ukrainien est, en quelque sorte, l’otage des forces russes, Sandrine Rousseau et Julien Bayou, sans doute chargés te tenir, coûte que coûte, en haleine le zinc du Café du commerce, cristallisent leur ire dérisoire sur une sortie en jet-ski du président de la République, à proximité du fort de Brégançon. Il y a quelques jours, dans un autre registre, L’Humanité titrait “Les milliardaires, ces « criminels climatiques »”…
Comment, sérieusement, prêter le moindre regard à ces saillies minuscules, alors que des enjeux d’une dangerosité extrême menacent la planète ?
On ne peut que conseiller à ce type d’écologie, démagogue et sans avenir, de se mettre un peu au vert, pour digérer les récentes tensions électives et profiter de la fin de cette trêve estivale pour fourbir des armes crédibles, histoire de se mettre, enfin, au diapason de la marche du monde.