Selon la tradition, Bertrand Delanoë a présenté ses vœux à la presse et aux Parisiens ; l'ultime fois après 13 ans d'exercice et avant les élections municipales de mars prochain.
Pour le maire de Paris, « 2014 sera une année de dynamique de progrès pour les Parisiens », quels que soient les choix qui seront faits lors de la prochaine échéance électorale. Il y aura, quoi qu’il arrive, et à la manière d’un inventaire à la Prévert : « 7 500 logements sociaux supplémentaires, 1 100 places en crèche, un conservatoire, une piscine, des gymnases, cinq centres d’animation, etc. » Pour Bertrand Delanoë, « tout cela est possible parce que le Conseil de Paris –majorité comme opposition– a, au mois de décembre, terminé son travail dans l’honneur et la dignité. J’avais à cœur que l’équipe qui me succédera puisse travailler sereinement, mettre en œuvre son projet conformément à la volonté des citoyens de Paris. » En 2014, Paris met également en place le bouclier social, décidé en fin d’année dernière, qui vise à protéger les plus vulnérables et à permettre à tous d’avoir un accès facilité et moins cher aux services publics, « une réponse digne à la crise », selon le maire de Paris pour qui « tout cela est possible grâce à une gestion sérieuse ». Bertrand Delanoë revendique donc « le sérieux budgétaire de Paris, reconnu d’ailleurs par la Chambre régionale des Comptes et par toutes les agences de notation. Quand on veut faire du progrès social, il faut être exigeant envers soi-même en termes de bonne gestion ». Paris serait ainsi la ville la moins endettée de toutes les grandes collectivités locales de France, avec un taux de fiscalité raisonnable, sans pour autant obérer l’investissement. Comme le précise Bertrand Delanoë « Depuis 2001, nous avons investi 19 milliards d’euros et nous avons autofinancé ces investissements à hauteur de 85 %. » Pour lui, « pour réussir une dynamique au service du progrès social, il faut être gestionnaire et ne pas s’en excuser ! Pendant 13 ans, j’ai demandé en permanence de la productivité de la dépense, notamment à travers la création d’une direction des achats, en 2008, avec à la clé l’économie de 45 millions d’euros chaque année. J’ai voulu pour 2014, 60 millions d’économie, mais rien en moins pour les Parisiens… » Et de conclure : « Cette dynamique de progrès, je la souhaite à la France en 2014 ! »