"Ce lotissement original crée un précédent qui connaîtra à n'en pas douter un développement sur d'autres problématiques, comme l'autisme", a déclaré Alain Rabary, maire de Ronchin, dont le discours était traduit en langue des signes. La résidence compte 22 logements de briques et de bois, du studio à la petite maison individuelle. L'architecte Frédéric Dumetz s'est servi de son expérience de surveillant dans un internat pour sourds et malentendants : "Je tapais au niveau du sol pour les appeler" grâce aux vibrations, raconte-t-il, d'où l'utilisation d'une ossature en bois.
Pour faciliter la communication visuelle, certaines cloisons ont été supprimées, entre la cuisine et le séjour notamment. Les efforts portent aussi sur l'équipement électrique. Les sonnettes des portes d'entrées sont reliées à des flashs dans les chambres et séjours. Comme dans certaines salles de cinéma, une boucle magnétique a été installée dans les plafonds pour être raccordée aux appareils auditifs, télévisions ou chaînes hi-fi, pour améliorer la réception.