L'objectif ? Conduire une surveillance épidémiologique dans les lycées, mais aussi de sensibiliser l'ensemble des élèves et personnels sur les gestes barrières pour mieux protéger les jeunes, leurs familles et l'ensemble de la communauté éducative. À l'issue de cette expérimentation dans une trentaine de lycées franciliens, 5 750 personnes, dont 4473 élèves et 1277 personnels se sont portées volontaires pour effectuer un test antigénique. Même si le taux de participation aux tests est très variable selon les établissements, quelque 20 % personnes par lycée en moyenne ont été dépistées (37 % des personnels et 19 % des élèves de ces lycées). Satisfait de la participation des personnels à ces tests antigéniques, l'ARS indique vouloir poursuivre l'opération à partir de janvier. Selon l'agence, le taux de positivité s'est révélé dans sa globalité très faible (0,42 % en moyenne). Des chiffres qui laisse supposer que la circulation du virus reste faible au sein des établissements scolaires. Des biais sont toutefois à prendre en compte : les personnes symptomatiques et les cas contacts n'ont pas été testées lors de cette opération, l'utilisation des tests antigéniques étant préconisée dans des situations bien précises.
« Néanmoins, la possibilité d'engager le contact tracing immédiatement par les équipes, a permis de briser des chaînes de contamination au plus tôt », indique l'Agence régionale de santé. Cette opération n'aurait pu se faire dans des « délais record » sans le concours des étudiants en service sanitaire de la Faculté de médecine de Créteil. Au-delà du dépistage, les équipes ont mené un travail de pédagogie et de prévention sur la circulation du virus et les modes de transmission. L'opération pourrait être reconduite par la Région académique dans les mois à venir en fonction du taux de circulation du virus.