Les nombreux acteurs ont participé à l'élaboration de ce projet. Le but premier du téléphérique est de déblayer les terres issues des travaux de terrassement du terrain sur lequel prendra place l'immeuble de bureaux Black, réalisés par le promoteur Redman, développés par AXA IM Real Assets et conçus par le cabinet d'architectes Emmanuel Combarel.
Cette décision est le fruit d'une discussion entre Redman, la ville et Citallios, acteur de référence des projets d'aménagement en Ile-de-France. L'innovation provient d'un travail de groupe inédit entre Vinci Construction Terrassement, mandataire du chantier, Benedetti-Guelpa et Mécamont Hydro, entreprise ayant déjà été à l'origine du téléphérique de Brest et du funiculaire de Montmartre.
De plus, la maison de production d'art urbain Quai 36 a annoncé l'exposition mobile et aérienne de l'artiste français Blo. Les riverains et passants pourront donc voir les œuvres de ce dernier sur deux des quatre bennes du téléphérique.
Un contexte de transition écologique
Au même titre que l'exposition aérienne de Blo, tout le projet s'inscrit dans un contexte de transition écologique pour le futur éco-quartier clichois.
La ville s'est appuyée sur la capacité de Citallios à innover dans l'aménagement des quartiers tout en préservant l'environnement et la qualité de vie des riverains. Les bennes, d'une capacité de 20 tonnes chacune, effectuent donc un parcours de 400 m afin d'acheminer les matériaux jusqu'aux barges qui rejoindront les sites de retraitement via la Seine.
Deux cents tonnes seront déblayées toutes les heures, soit une réduction de 35 % des émissions de CO2 par rapport à une solution classique. Si l'on ajoute ce dernier point au trafic routier maîtrisé, ce dispositif innovant évite la pollution sonore et préserve la qualité de l'air.
Une combinaison de points positifs qui pourraient pousser de futurs chantiers à opter pour cette solution également.