"Dès le mois de février, l'Etat prendra des décisions engageantes, déterminées et financées pour le calendrier du Grand Paris Express et pour l'avenir de la région capitale", a déclaré Mme Duflot. Ces arbitrages concerneront aussi bien les questions de transports (avec le très attendu séquençage des travaux de ce projet à 30 milliards d'euros) que de logement (contours d'une autorité organisatrice), de solidarité (hébergement d'urgence) et de gouvernance. Le gouvernement devrait donc, sur ce dossier, tenir le calendrier prévu pour les arbitrages, décidés à Matignon.
Le rapport Auzannet, rendu public mi-décembre, avait suscité de nombreuses inquiétudes chez les élus, surtout du nord-est francilien: en effet, révélant que le projet coûterait 10 milliards d'euros de plus qu'annoncé par le précédent gouvernement, il introduisait en ces temps de contraintes budgétaires des propositions d'étalement des travaux avec un ordre de priorité.