France Digitale et EY publient ensemble les résultats de la 9ème édition du baromètre annuel de la performance économique et sociale des startups du numérique en France. Ce dernier a été établi grâce aux données collectées auprès de plus de 500 startups du secteur du numérique.
« Cette étude révèle la robustesse de notre écosystème de startups, malgré la crise qui a fragilisé certaines d'entre elles : nos startups se développent, et exportent leurs services made in France à l'international. Surtout, nos startups créent de l'emploi durable et de qualité - à près de 90 % en CDI - localisé en France : c'est un réservoir d'emplois incroyable ! Et l'étude montre que recruter est un de leurs principaux défis pour grandir encore. », commente Frédéric Mazzella, co-président de France Digitale.
« Cette étude permet chaque année de faire une photographie précise de la #FrenchTech, la croissance en reste le principal moteur que cela soit sur le plan du chiffre d'affaires comme des effectifs. La crise Sanitaire a cependant contraint bon nombre d'acteurs à temporiser afin de repenser leurs avenirs. », explique Franck Sebag, associé EY.
L'expansion internationale vecteur de croissance
Il ressort du baromètre que l'expansion internationale est une étape cruciale pour accélérer la croissance. En effet, 34 % du chiffre d'affaires a été réalisé hors de France en 2019 et 37 % à l'étranger, par les startups réalisant plus de 20 millions d‘euros de chiffre d'affaires. Celles générant moins que ce seuil ne réalisent quant à elle que 23 % de leur chiffre d'affaires à l'international.
Par ailleurs, en 2019, 31 % des répondants comptaient au moins un investisseur étranger dans leur capital.
Recrutements et recherches de talents
Les startups du numérique ont mené davantage de recrutements et sont en recherche de talents, alors même que 63 % des startups considéraient, avant la crise sanitaire, que recruter des talents constituait la principale barrière au développement.
De ce fait, entre 2018 et 2019, l'effectif des entreprises répondantes a augmenté de 28 % et 5 905 emplois ont été créés, dont 85 % en France, en 2019. Dans le détail, 86 % des employés des entreprises répondantes ont des contrats à durée indéterminée, bien que 77 % d'entre elles font appel à des consultants en freelance.
Par ailleurs, 42 % des répondants indiquent que les profils les plus recherchés sont les fonctions de développement commercial et de marketing et 45 % évoquent la difficulté de recrutement de profils de programmeurs et développeurs.
Bonne perception de l'écosystème français
Il apparaît que les entrepreneurs ont une bonne perception de l'écosystème français. Ainsi, 60 % des répondants utilisent le crédit d'impôt recherche, 50 % le crédit d'impôt innovation et 42 % bénéficient du statut de « Jeune Entreprise Innovante ».
Par ailleurs, en 2019, quatre startups sur cinq perçoivent leur écosystème régional comme étant dynamique, et 42 % d'entre elles le qualifiaient même de très dynamique.
Les leçons à retenir de la crise sanitaire
Le baromètre a également tiré des enseignements du comportement des entreprises durant la crise. 70 % des sociétés du panel déclarent ne pas avoir rencontré de difficultés financières durant le confinement, 83 % ont souscrit un prêt garanti par l'Etat pour assurer la continuité de leurs activités, 52 % ont mis en place le chômage partiel pendant le confinement. En outre, 57 % des startups considèrent qu'elles disposent de moins de 12 mois de trésorerie disponible et 88 % que le télétravail a été efficace pendant le confinement.