Si la progression des emplois créés par ces projets (+8 %) est une bonne nouvelle, elle reste à relativiser par rapport à la dynamique européenne (+17 %). Avec 14 % de projets supplémentaires, l'Europe a accueilli un nombre record de 5 083 implantations internationales en 2015, créant 21 7666 nouveaux emplois.
La France est distancée... Comme le souligne Jean-Pierre Letartre, président EY en France, « Pour rester en 1re division européenne et jouer sur la scène mondiale une partition choisie dans des secteurs, des technologies et des modèles économiques qui lui correspondent, la France doit retrouver de la confiance pour en redonner à ses investisseurs. En 2016, ils esquissent un nouveau profil d'attractivité, porté par une dynamique plus entrepreneuriale et une industrie plus agile. »
Quant à Marc Lhermitte, associé EY, il précise qu'en 2015, « la France a enregistrée la seule et unique baisse parmi le Top 15 européen. Alourdie par son manque de flexibilité et de compétitivité-prix, elle ne tire pas profit d'une image moins clivante et du bol d'air de la ''French Tech'' pour attirer les centres de recherche, sièges sociaux et activités numériques qui lui font défaut. »