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Agnès Lo Jacomo : « ça suffit ! »

Pour la présidente du Medef Île-de-France Agnès Lo Jacomo, « la situation actuelle est inacceptable ». Lors d'une récente réunion où étaient notamment réunis les présidents territoriaux du Medef et des fédérations professionnelles, en présence de Geoffroy Roux de Bezieux, vice-président du Medef, Agnès Lo Jacomo a redit le ras le bol actuel des chefs d'entreprises franciliens et, plus généralement, français.
Agnès Lo Jacomo : « ça suffit ! »
Medef Ile-de-France

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Comme le souligne la présidente du Medef Île-de-France Agnès Lo Jacomo, « la situation actuelle est inacceptable ; inacceptable par le poids des prélèvements qui pèse sur nos entreprises, avec 30 milliards d’euros de plus depuis 2012, soit un différentiel de 120 milliards d’euros avec l’Allemagne, notre principal concurrent. En Île-de-France, une hausse de un milliard d’euros a impacté la fiscalité régionale, avec une incapacité de par la sphère publique à réduire ses dépenses. »

Agnès Lo Jacomo juge également inacceptable la mise en place de la pénibilité : « une mesure quasiment aussi dangereuse que les 35 heures et qui va à l’encontre de la volonté de simplification (…) et qui va obliger à gérer des documents administratifs au détriment du développement commercial de nos entreprises. »

La loi Hamon avec les mesures concernant la cession des entreprises est également dans le collimateur du Medef, « un dispositif absurde, juridiquement non sécurisé, qui est le fruit d’une idéologie qui ne veut pas comprendre le fonctionnement d’une entreprise ». Pour Agnès Lo Jacomo, « en Île-de-France, le tiers des chefs d’entreprise va partir à la retraite dans les cinq ans qui viennent. L’enjeu est énorme pour maintenir notre réseau de TPE et de PME dans notre région. La loi Hamon détruira l’emploi ! »

Les seuils sont également au cœur de l’actualité de la fédération patronale : « leur maintien est inacceptable. C’est une spécificité française, comme les 35 heures, qui dissuade les entreprises de se développer et qui entraîne des surcoûts de l’ordre de 4 % de la masse salariale en ajoutant une complexité administrative inutile. »

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