La hausse des températures avec des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, la sécheresse, les précipitations plus fortes avec des risques d’inondation accrus, etc. Tous ces phénomènes impactent directement les territoires. Pour lutter contre le dérèglement climatique et ses effets, le département du Val-de-Marne a lancé une grande opération qui vise à mobiliser les collectivités, les acteurs des territoires et les habitants afin de protéger et pérenniser le patrimoine arboré existant et de planter 50 000 arbres d’ici à 2028.
De novembre 2021 à mars 2022, un peu plus de 2 000 arbres tiges et baliveaux ont été plantés sur différents sites départementaux (collèges, routes départementales, parcs départementaux...). D'après le dernier décompte, datant de fin février 2023, 6 795 arbres ont été plantés depuis le début de l’opération. Une carte interactive a été mise en place pour que les habitants puissent suivre l'avancement du projet.
Le Département explique que si ce plan vise tout particulièrement la préservation et le développement des arbres en Val-de-Marne avec un objectif précis en la matière, “il porte également l’ambition de renforcer la couverture arborée (canopée) et la végétalisation du territoire (autres dispositifs de plantations tels que les arbustes) notamment dans les espaces carencés, les îlots de chaleur. Ainsi la couverture actuelle sera étudiée et son évolution sera observée. Les acteurs du territoire seront mobilisés sur ces ambitions”.
Des arbres pour « limiter son empreinte climatique »
“Les arbres présentent également des opportunités intéressantes pour le développement d’actions de sensibilisation de la population sur un ensemble d’éco-gestes à réaliser pour accueillir la biodiversité et limiter son empreinte climatique”, explique Jean-Pierre Barnaud, 11e vice-président en charge du patrimoine environnemental, de la biodiversité, de l’agriculture urbaine et du bien-être animal.
Au-delà de la visée pédagogique, les arbres présentent de multiples intérêts : capacités de captation du carbone non négligeables, développement de la biodiversité et en particulier de tout un ensemble d'espèces animales, amélioration du cadre de vie des habitants, ou encore zones de fraîcheur en situation urbaine notamment en sont les principaux.
