A l'occasion d'une réunion ministérielle, en présence du préfet de Région, les représentants des sept départements franciliens et de la Ville de Paris ont pris connaissance de cette information capitale, après plus d'une année d'incertitudes.
Ces derniers sont « convaincus » que « cet abandon résulte de la mobilisation des habitants, des maires, des agents départementaux et des élus des sept Départements franciliens. »
Comme ils le précisent, « ce dossier clos, les nous poursuivons notre travail concret en faveur d'une plus grande solidarité territoriale ».
Dès le 1er janvier prochain, l'établissement public interdépartemental, gestionnaire d'un fonds de solidarité et d'investissement interdépartemental de 150 millions d'euros, sera en place. Il s'agit d'une mesure concrète face aux inégalités dans notre région, une réponse 100 % départementale, sans injonction de l'Etat, ni usine à gaz.
Toutefois, les représentants des départements franciliens restent « inquiets » quant aux ressources des collectivités et singulièrement celles des départements : « Il ne faudrait pas que ces contraintes vienne compromettre – sous une autre apparence – notre avenir. Ces contraintes inédites constituent désormais la menace la plus forte contre les politiques publiques originales que nous défendons. »